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4 mai 2009 1 04 /05 /mai /2009 22:57
Léo fut le premier chaton à être nommé. En effet, comme mes amis attendaient tous depuis un an déjà l’arrivée de ces chatons, dès qu’ils furent au courant, les enfants d’une famille de mes amis, accoururent. Les enfants ne firent ni une ni deux, et choisirent immédiatement le chaton le plus rond, le plus drôle, le bébé-lion noir : Léo ![Quant aux deux autres, la petite fut nommée "Ginger" (=gingembre) parce qu'elle était la seule rousse du lot, que le groupe pop à la mode était les "Spice Girls"(Baby spice, Scary Spice...),et qu'elle avait une attitude TRES "fille". Enfin Misty par jeu de mot; il était moins rond, plus petit, plus curieux: MYSTérieux, d'où: Misty.]
Léo est né grognon. C’est sûr que venir au monde avec un œil infecté, probablement douloureux, ce n’est pas drôle. Il avait des circonstances atténuantes. Non seulement était-il grognon, mais en plus il dormait deux fois plus longtemps que son frère et sa sœur.
A chaque fois que je devais le prendre, c’est-à-dire à chaque fois que je devais m’occuper de son oeil, il émettait un Wahhh ! de désapprobation. Pas un miaou, non, ce n’était pas le miaulement, ou même le couinement des petits : c’était un son bref, et coléreux : Wahhh !
Lorsque Ginger et Misty se réveillaient, ils jouaient, exploraient, tétaient. Pas Léo, du moins pas en même temps : il continuait à dormir, si bien qu'au moment où il se réveillait,  les deux autres commençaient à jouer et lui sautaient dessus: Wahhh! Quand ils retournaient au nid, il restait seul à jouer, seul à téter, et retournait au lit bien vite.
Il devint plus sociable avec le temps, disons simplement qu’il arrivait à rester éveillé aussi longtemps que son frère, mais il se dépensait beaucoup moins ! Il fut aussi le dernier des trois à passer à la nourriture solide : j’avais des cauchemars à l’imaginer qu'il ne serait jamais sevré ! et le dernier à quitter le bercail : en effet, sa famille était partie en vacances et j’avais accepté de le garder jusqu’à leur retour. Il était donc seul à la maison avec Maman Duchesse. Et Monsieur Léo se prenait pour un grand. Je me souviens qu’un jour, au lieu de s’enfuir comme les autres à la vue de l’aspirateur, il se mit à cracher comme s’il allait l’attaquer !
De sorte que le soir où nous sommes rentrés, et que nous avons vu Léo recroquevillé dans un coin de la cuisine, nous comprîmes qu’il s’était passé un incident en notre absence. Léo souffrait. Nous devions attendre le lendemain pour l’emmener chez le vétérinaire qui diagnostiqua « une morsure » et prescrit des antibiotiques et analgésiques. Mais 24 heures plus tard je voyais bien que c’était plus sérieux : la deuxième visite révéla une fracture. Le vétérinaire accepta de tenter l’opération, et de placer une broche dans la cuisse de Léo.
Et quand la famille rentra de vacances, je dus leur dire gentiment … que le chaton n’était pas tout à fait prêt.
Quelque temps après l’opération, nous fûmes témoins de ce que nous soupçonnions : Léo se dirigea vers Duchesse et se mit à cracher. Bien entendu elle réagit comme tout autre chat aurait réagit en la circonstance : elle se mit à grogner et attaqua. Nous dûmes les séparer et les garder sous surveillance stricte.
Il n’y avait qu’un seul problème : Léo n’était toujours pas sevré.    
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commentaires

L
C'est vrai qu'ils une personnalité les chats!<br /> Bonne soirée,<br /> Mo
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